Ranpar : une autre façon de propager la culture musicale
Créée pendant la période Covid sous l’impulsion de Davy Sicard, la plateforme Internet « Ranpar » propose des spectacles en direct live, ouverts à l’interaction. Une autre dimension de la scène pour l’artiste qui fête ses 30 ans de carrière cette année…
Comment la plateforme a-t-elle évolué depuis sa création il y a donc 2 ans ?
D. S. : « Bien ! Grâce aux soutiens des collectivités et des sponsors, on a réussi à la maintenir, ce qui n’est pas mal du tout. Davantage d’artistes entendent parler de Ranpar et la considèrent aujourd’hui comme un outil, ce qui était le but. La plateforme leur permet de garder un lien avec le public local comme Cilaos ou d’autres écarts mais aussi de dehors, comme le Japon, Los Angeles ou New York et c’est sak lé gaillard aussi ! »
Ranpar est-elle pour vous une expérience nouvelle, une autre dimension pour les artistes et le public ?
D. S. : « Absolument ! On m’aurait dit il y a deux ans de mettre en place une plateforme pour faire des spectacles connectés, j’aurais rigolé doucement. La crise nous a poussé à imaginer des nouveaux modes de communication avec notre public mais aussi avec d’autres professionnels. Rien ne remplace un public en présentiel, la plateforme existe pour compléter l’offre de spectacles. Être en contact avec des régions aux 4 coins du monde en live, c’est en effet, une autre expérience. »
Quel est votre programme pour cette fin d’année ?
D. S. : « Le 29 septembre prochain, la plateforme accueille Flora Pasquet, une jeune artiste réunionnaise qui a vécu un moment au Mexique et dont la musique est très intéressante. Les artistes des mois suivants restent à confirmer. Le 2 octobre, nous participerons aux Francofolies. Et enfin, le 25 novembre 2022 au Téat Saint-Gilles, ce sera un grand rendez-vous pour moi puisque j’y fêterai mes 30 ans de carrière. »
Des projets pour 2023 ?
D. S. : « Oui, j’en ai en ce qui me concerne mais, je ne peux pas trop en parler. Pour Ranpar, on va essayer de mettre en place la fonction Replay, nous manquons encore de moyens mais c’est notre objectif pour 2023. En attendant, notre proposition de spectacles va continuer de s’étoffer. Après la danse, le conte, on va intégrer le fondkèr aussi. Depuis l’année dernière, nous sollicitons les artistes plasticiens, peintres, sculpteurs ou photographes pour que leurs œuvres soient exposées pendant les spectacles, le concept va davantage se développer en 2023. »
